Je m'appelle Claire.

Je suis née le 25 avril 1981 tout en haut de la carte de France, si près de la Belgique que j'aurais pu être une frite.

J'écris depuis que je suis dans cette barquette, donc. J'aime bien quand c'est salé. Très.

J'aime aussi quand ça rime, quand ça sonne comme une chanson, quand ça percute, quand ça reste en tête et ne repart plus, quand ça console, quand ça résonne, quand ça raisonne un peu aussi parfois, les jours où tout est touffu et enchevêtré. 

J'aime quand un mot ouvre une porte sans prévenir, quand ça dénoue, quand ça secoue, quand ça ne rend pas fou.

J'aime le langage des oiseaux. 

J'aime la ponctuation.

J'aime les entames de texte. Et j'aime quand il a une chute, le texte, et qu'elle fait de l'effet.

Je titre avant d'écrire l'article.

Je relis quinze fois.

Mille choses encore. Mais c'est décidé, on a le temps.



Le journalisme


Je deviens journaliste très jeune.  J'ai ma première carte de presse en 2003 (#104051) : l'année où j'entre à la rédaction de ELLE.

J'y reste 13 ans. 

Je collabore également avec d'autres magazines news nationaux, et je suis  durant quelques mois co-rédactrice en chef de SPORT&STYLE, le magazine mensuel de L'EQUIPE.

Éditos, reportages, enquêtes,  portraits, interviews, billets d'humeur…  Et aussi coulisses : de la fabrication d'un magazine à la production d'une série photos, j'apprends sur le terrain. 

​L'autonomie


2018 : Je me forme à la voix off (IMDA, Boulogne) et  choisis de créer ma propre structure.

Production de reportages, signature de préfaces, missions de conseil stratégique éditorial et de "plume" pour différentes maisons,  création de contenu, scripts de web-séries et de podcasts, animation de workshops: mon travail s'articule autour de l'écriture et de la transmission.    

Je ne vis alors plus à Paris. Le lien à la terre, à la nature, au vivant, prend de plus en plus de place dans mon quotidien.

​La cohérence


Et puis vient 2020. 

Je rejoins cette année-là un cabinet parlementaire européen (celui de Damien Carême​ ) : mes missions d'écriture prennent une autre tournure.

La notion de systémique, la conviction que tout est lié, s'impose.

À la fin du printemps 2022, je quitte mes fonctions et j'entame, en parallèle de mes activités d'écriture, le cursus de formation en permaculture. Je comprends qu'on peut l'appliquer à tout, qu'on n'est pas obligé de jeter ce qu'on a fait avant, ce qu'on sait faire : qu'il est surtout question de fabriquer sur-mesure les outils (y compris les mots) dont on a besoin dans l'époque-chaos que nous traversons.

Studio Racines naît dans la foulée.